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Quel est le fonctionnement d’une chaudière à condensation ?
La chaudière gaz à condensation propose un taux de rendement atteignant les 100 %. Sa grande performance s’explique par le fait qu’elle produit autant d’énergies plus qu’elle en consomme.
Son fonctionnement est assez similaire à celui d’une chaudière classique. Cependant, l’efficacité de ce système réside dans sa capacité à récupérer l’énergie contenue dans les fumées de combustion. Ces dernières contiennent de la vapeur d’eau qui, condensée, libère de la chaleur. Le dispositif utilise ensuite cette énergie afin de réchauffer l’eau de retour du circuit, servant ainsi au confort thermique de votre foyer et à la production d’eau chaude sanitaire.
Le principe de condensation
Le processus de la condensation désigne un passage de l’état gazeux à l’état liquide. Au travers de la combustion, cette technique repose sur la transformation du gaz naturel en énergie.
Dans le cas d’une chaudière à condensation, l’enjeu consiste à récupérer la chaleur latente par condensation de la vapeur d’eau. Cette énergie, emprisonnée dans les produits de combustion, est perdue dans une chaudière classique ou traditionnelle.
La cession de cette énergie latente exige de pouvoir abaisser la température des fumées. L’eau peut ainsi passer à l’état liquide, cédant ainsi cette chaleur latente.
Comparé à une chaudière à mazout, le modèle à condensation affiche un rendement supérieur, avoisinant les 100 %. Le dispositif fonctionnant au gaz profite davantage donc de l’effet de condensation.
Quelle différence avec une chaudière classique ?
Le principe de fonctionnement d’une chaudière classique reste assez similaire à une chaudière à combustion. Cependant, la première est incapable de réutiliser les fumées produites pendant la combustion. On parle alors de perte d’énergie latente.
De plus, les chaudières classiques consomment davantage d’énergies. Elles sont donc plus écologiques sur la durée, rejetant moins de substances polluantes dans l’atmosphère.
Un rendement élevé et de belles économies
Le rendement des chaudières à condensation entant que système de chauffage central font parfois l’objet de controverse. Au cœur de la discussion, la grande performance de ce type de dispositif qui paraît irréelle. Pourtant, leur mécanisme de fonctionnement permet à ce modèle d’attendre un rendement dépassant les 100 %.
Cela s’explique par sa capacité à récupérer la vapeur d’eau de la combustion. Celle-ci, généralement perdue avec une chaudière classique, sera utilisée pour chauffer l’eau de la chaudière.
Voici un exemple pour illustrer cette affirmation : pour 1 kWh de gaz consommé, une chaudière classique peut produire 0,90 Kwh de chaleur. Le dispositif affiche un rendement de 90 % sur PCI (pouvoir calorifique inférieur). Maintenant pour 1 kWh de gaz consommé, un modèle à condensation promet jusqu’à 0,95 kWh de chaleur. Le calcul affiche un taux de productivité sur PCS de 95 %.
À l’issue d’une comparaison de la chaleur produite par les deux dispositifs, la chaudière à condensation l’emporte. Sur la base de ces données, elle propose un rendement jusqu’à 106 %. De quoi permettre à l’utilisateur de faire de belles économies, jusqu’à 30 % par rapport à une chaudière classique.
Optimiser le rendement de sa chaudière à condensation
En théorie, on parle de la capacité d’une chaudière à condensation à atteindre un rendement jusqu’à 110 % sur le PCI. Cependant, la réalité dénote une efficacité légèrement en deçà de ce taux. Cela dit, on peut tout à fait optimiser le taux productivité de ce dispositif grâce à quelques astuces.
L’une d’entre elles consiste à privilégier le modèle adapté à votre besoin. Pour un rendement optimal, il faut miser sur une chaudière à condensation compatible aux circuits à alimenter. Ainsi pour 2 circuits à lois d’eau différentes, on préconise un système à 3 piquages. En revanche pour des circuits de chauffage à lois d’eau égales, il vaut mieux choisir un modèle à 2 piquages.
Une autre solution consiste à maintenir une basse température. Selon les experts, on évite une perte de chaleur de 3 % en réduisant à 1 °C la température d’eau de départ.
Par ailleurs, il faut qu’il y ait une combustion plus complète (stœchiométrique) pour garantir un rendement optimisé. Pour cela, il faut s’assurer d’un bon dosage d’air. C’est tout là l’intérêt d’opter pour un modèle doté d’un brûleur modulant qu’on peut régler avec un dispositif électronique.
Quel usage pour la chaleur produite ?
Une chaudière à condensation constitue un choix judicieux pour chauffer efficacement la maison (en eau chaude sanitaire également) tout en réalisant de l’économie. L’énergie thermique récupérée avec ce type de dispositif sera utilisée pour préchauffer l’eau froide qui revient des chauffages. Cela permet d’éviter la surconsommation d’énergie.
Chauffée, l’eau du circuit sera envoyée dans tous les chauffages de la maison par le biais d’un système de pompe. Après ce processus, cette eau est froide dans la chaudière. La condensation se produit suite au contact entre la paroi froide du circuit et la chaleur de la chaudière. Enfin refroidie, cette eau redevient chaude et le cycle recommence.
Comment se passe l’évacuation des fumées ?
À la différence des dispositifs classiques, une chaudière à condensation ne produit pas de fumées corrosives. En revanche, la condensation des gaz va produire un liquide nocif. Ce condensat doit être expulsé à l’extérieur, car il est toxique. Alors comment se passe l’évacuation d’une chaudière à condensation ?
Pour cela, l’une des options consiste à relier le conduit d’évacuation de l’appareil avec celui des eaux usées du logement. Mettre en place une Ventilation Mécanique Contrôlée ou VMC permet aussi de se débarrasser des fumées d’une chaudière à gaz.
Installation d’une chaudière à condensation : devis gratuits de spécialistes
L’installation d’une chaudière à condensation comme chauffage central ne doit pas être prise à la légère. Une pose négligée, sans éligibilité, peut entraîner un dysfonctionnement de l’appareil, voire accélérer sa détérioration. C’est pourquoi ce type de pose reste l’affaire d’un professionnel.
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Le but de la comparaison consiste à trouver et faire appel à un installateur en mesure d’assurer les travaux selon votre budget. En effet, le devis peut chuter ou grimper en fonction des matériaux utilisés et des contraintes d’installation. Il faut que le professionnel soit en mesure de vous assurer une installation respectant les normes.